Organisée du 14 au 16 novembre 2019 à Marseille, « L’Usine Extraordinaire », déclinaison régionale de l’événement tenu en 2018 à Paris, abritait un espace « TEAM Henri-Fabre » avec quatre profils incarnant l’industrie de demain, Asalog, Editag, Expiris et Jaguar Network.

L’industrie sait-elle parler à la jeunesse ? « L’Usine Extraordinaire », avec plus de 20 000 visiteurs en deux jours et demi, atteste que oui, dès lors qu’elle se présente sous un visage attrayant et pédagogique. Sous la bannière « Industries Méditerranée » qui fédère les filières régionales, plus de 70 entreprises ont démultiplié les démonstrations (réalité virtuelle, impression 3D, simulateurs, robots…) pour exposer leurs métiers et activités à plus de 6 000 collégiens, lycéens et étudiants. Message des émetteurs : affirmer et réaffirmer combien leurs secteurs recèlent d’opportunités professionnelles… TEAM Henri-Fabre s’est associée à l’opération pour promouvoir quatre visages de l’industrie du futur, à travers Asalog, Editag, Expiris et Jaguar Network.

« L’industrie 4.0, c’est respecter l’humain et la machine » Pierre Esneau, Asalog

Les lunettes intelligentes connectées de réalité virtuelle en vision tête haute dont Asalog, fournisseur de solutions informatiques pour l’industrie a conçu le logiciel, permettent de piloter à la voix toutes les fonctionnalités et applications mobiles d’une tablette sans avoir les mains encombrées par l’objet. L’utilisateur peut naviguer dans les menus, consulter des documents, prendre des photos ou des vidéos… « Résistantes aux chocs, aux intempéries, elles constituent un véritable apport pour l’opérateur dans son travail, pas un flicage. L’industrie 4.0, c’est respecter l’humain et la machine. Nous avons pu exprimer cette conviction auprès des jeunes, mais aussi auprès d’industriels visiteurs », se réjouit Pierre Esneau, directeur du développement.

« Les jeunes visiteurs sont très avertis sur les nouvelles technologies » Thomas Crozat, Editag

« Ce tag hybride trace tout événement qui impacte le parcours du produit, depuis sa fabrication jusqu’à sa livraison chez le client, en cumulant l’intérêt d’une approche Lean et du numérique. Très avertis sur les nouvelles technologies, nos jeunes visiteurs s’étonnaient que ça ne soit pas déjà répandu » s’amuse Thomas Crozat, responsable commercial Industrie chez le fabricant d’objets connectés Editag, dont le produit phare « Moontag » équipe les chaînes d’approvisionnement.

« Personne ne sait tout ce qui se passe en back office pour que les appareils connectés fonctionnent à domicile » Philippe Rampal, Jaguar Network

Le fournisseur de services cloud Jaguar Network a choisi de focaliser sur la manière dont ses installations fiabilisent les performances des objets connectés. « Personne ne sait tout ce qui se passe en back office pour qu’un mobile, une smart TV, une box… fonctionnent à domicile. Nos 145 000 km de fibres nous appartiennent, les données de nos clients sont sécurisées de bout à bout » indique Philippe Rampal, directeur des opérations.

« Les industriels devraient donner un jour par an pour aller dans les classes », Nathalie Donnat, Expiris

Spécialiste des traitements de surfaces et revêtements, Expiris a présenté une peinture super hydrophobe qui protège des matériaux de toute atteinte de l’eau. « Grâce aux cours de physique-chimie, les élèves savent ce qu’est un laboratoire, mais les enseignements restent trop théoriques. Nous leur avons donc montré une application ludique, issue de la recherche scientifique, explique Nathalie Donnat, directrice opérationnelle. Leurs questions étaient pertinentes, parfois très pointues pour les plus intéressés. Les industriels devraient donner un jour par an pour aller dans les classes et éclairer les cours d’une vision plus pratique ! ».

Pour le directeur de TEAM Henri Fabre, Stéphane Magana, « la plupart des jeunes visiteurs n’avaient jamais essayé de telles technologies. C’était indispensable de montrer des solutions très différentes pour refléter la diversité de nos actions et de nos projets. Ils ont ainsi réalisé que l’immersion du numérique dans l’industrie, par exemple à travers la réalité virtuelle ou les objets connectés, ne complique pas le travail mais le facilite sans bouleverser les gestes les plus naturels sur une chaîne de production ou logistique ».

 

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