Les objets connectés font partie de ces nouvelles technologies qui sont en train de révolutionner les façons de faire et de penser. Optimisation de la production, amélioration de la qualité des produits, augmentation de la capacité de production… Des opportunités d’innovations en perspective. 

 

Ce 31 janvier, le pôle de compétitivité SCS (302 adhérents dans les solutions communicantes sécurisées) organise au Centre Microélectronique de Provence à Gardanne une journée entière sur le thème de l’Internet des objets (IoT), cette technologie, qui est en train de révolutionner les systèmes de production en rendant les outils intelligents et interconnectés.

La matinée de cette rencontre sera précisément en lien avec les thématiques de l’industrie du futur sous la forme d’opportunités d’innovation et industrielles mais aussi avec celles de la smart city (villes intelligentes et administrations connectées), du smart home (domotique) et de la cybersécurité. Tandis que le temps d’échanges de l’après-midi est axé sur l’intégration entre objets connectés et microélectronique.

« On commence à avoir une idée plus précise de ce qu’est le smart manufacturing et de la révolution dans les procédés qui l’accompagne : impression 3D, fabrication additive, ingénierie collaborative… l’Internet des objets est à la croisée de tout cela. On sait que le champ des possibles est extraordinaire, avec à la clé, un repositionnement de la valeur ajoutée et une redistribution des cartes sur certains marchés », soutient Stéphane Magana, directeur de TEAM Henri-Fabre.

 

« Les objets connectés dans l’industrie auront un intérêt dans la sûreté de fonctionnement des installations »

Stéphane Magana, directeur de TEAM Henri-Fabre

 

« Les objets connectés dans l’industrie auront un intérêt, certes dans la sécurité, mais aussi dans la sûreté de fonctionnement des installations, pour améliorer les rendements globaux, augmenter les capacités de production, rendre les usines plus flexibles, améliorer la qualité des produits grâce à un meilleur suivi des process, optimiser les interventions par une meilleure analyse des indicateurs… », énumère-t-il.

Rendre les services plus pertinents

« L’Internet des objets n’en est qu’à ses débuts et doit encore bénéficier d’améliorations technologiques (interopérabilité, baisse des coûts, sécurité, etc.) pour attirer massivement les entreprises, pose Jean-Christophe Lecosse qui dirige le Centre national RFID. Mais cette technologie va prendre une nouvelle dimension avec le traitement et l’analyse des données en rendant les services proposés plus pertinents ».

 

« Il y a au minimum sur ce territoire une centaine de sociétés capables de se transformer grâce à l’objet connecté »

Jean-Christophe Lecosse, directeur du Centre national RFID

 

Créé à Rousset en 2008, à l’initiative de la Direction générale des entreprises (DGE) afin de favoriser le déploiement des technologies sans contact (RFID, NFC), le CNRFID a été retenu dernièrement par le gouvernement pour piloter l’IoT industriel et professionnel dans le cadre du plan Macron sur la Nouvelle France industrielle, qui flèche les domaines où la France a vraiment une carte à jouer au niveau mondial.

L’ex président du pôle de compétitivité Nov@log reste convaincu qu’« il y a au minimum sur ce territoire une centaine de sociétés capables de se transformer grâce à l’objet connecté. Et ce sont des PME car elles sont les seules à avoir la souplesse pour mettre en place la solution sur un périmètre restreint ».

Pourquoi la Provence est-elle en pointe sur ces sujets ?

Le groupe de travail IoT du pole SCS qui porte la rencontre du 31 janvier est aussi à l’initiative d’une étude sur l’IoT, réalisée avec le cabinet KPMG, qui offre un état des lieux du marché (volume, valeur, usages), de ses réalités industrielles (points de blocage à lever, pré requis à la croissance, facteurs clefs de succès) et des enjeux technologiques (autonomie, stockage, multifréquence, cryptage, miniaturisation…). Mais aussi une cartographie de l’écosystème IoT régional, qui révèle quelques expertises « précieuses » des entreprises du territoire sur des segments clefs.

« Ce territoire a une histoire particulière du fait de l’ancrage historique des pionniers de ces technologies, tels STMicroelectronics, Gemalto, Orange, IBM, HP… mais aussi d’une myriade de startups », défendait Fabienne de Toma, responsable projets et innovation du Pôle SCS à l’occasion d’un débat sur l’IoT dans le cadre de la convention d’affaires Top TIC organisée en octobre à la CCI à Marseille.

« Il a surtout une forte différenciation, par rapport à l’IoT Valley de Toulouse ou la Cité des objets connectés d’Angers : son expertise dans la sécurité et la couverture de toute la chaîne de valeur, de la puce et du capteur au big data et à l’analyse de la donnée en passant par la connectivité ».

Cette différenciation, ainsi que le poids de l’écosystème local (plus d’une centaine d’entreprises dont 44 startups), a sans doute joué dans la labellisation au réseau thématique IoT et Manufacturing French Tech, que le cluster, le CNRFID et l’accélérateur TheCamp (campus international d’innovation, et de formation, dédié à la ville de demain dont l’ouverture est prévue en 2017), ont obtenue en juillet dernier.

A.D

 


Le marché de l’IoT ?

Selon l’étude réalisée par le pôle SCS, l’explosion des usages à venir sur le marché sera tirée par de nouveaux segments de produits qui s’éloigneront rapidement des traditionnels objets connectés qui représentent aujourd’hui 60 % du marché en volume (TV, Tablettes, Smartphones et PC).

Le rapport de force entre objets connectés traditionnels et nouveaux objets connectés devrait s’inverser d’ici 2020.

« Dans l’état actuel des expectatives autour de l’IoT, il est important de préciser que les études en termes de perspectives de croissance du volume des objets connectés à horizon 2020 varient du simple au double selon les instituts. Notons cependant que cette évolution connaitra une croissance en volume de l’ordre de +100 % à + 400 % d’ici 2020 ».

En France, les activités liées directement à l’IoT sont estimées à 10 Md€ en 2016.

 

 

 

 

Les objets connectés font partie de ces nouvelles technologies qui sont en train de révolutionner les façons de faire et de penser. Optimisation de la production, amélioration de la qualité des produits, augmentation de la capacité de production… Des opportunités d’innovations en perspective. 

 

Ce 31 janvier, le pôle de compétitivité SCS (302 adhérents dans les solutions communicantes sécurisées) organise au Centre Microélectronique de Provence à Gardanne une journée entière sur le thème de l’Internet des objets (IoT), cette technologie, qui est en train de révolutionner les systèmes de production en rendant les outils intelligents et interconnectés.

La matinée de cette rencontre sera précisément en lien avec les thématiques de l’industrie du futur sous la forme d’opportunités d’innovation et industrielles mais aussi avec celles de la smart city (villes intelligentes et administrations connectées), du smart home (domotique) et de la cybersécurité. Tandis que le temps d’échanges de l’après-midi est axé sur l’intégration entre objets connectés et microélectronique.

« On commence à avoir une idée plus précise de ce qu’est le smart manufacturing et de la révolution dans les procédés qui l’accompagne : impression 3D, fabrication additive, ingénierie collaborative… l’Internet des objets est à la croisée de tout cela. On sait que le champ des possibles est extraordinaire, avec à la clé, un repositionnement de la valeur ajoutée et une redistribution des cartes sur certains marchés », soutient Stéphane Magana, directeur de TEAM Henri-Fabre.

 

« Les objets connectés dans l’industrie auront un intérêt dans la sûreté de fonctionnement des installations »

Stéphane Magana, directeur de TEAM Henri-Fabre

 

« Les objets connectés dans l’industrie auront un intérêt, certes dans la sécurité, mais aussi dans la sûreté de fonctionnement des installations, pour améliorer les rendements globaux, augmenter les capacités de production, rendre les usines plus flexibles, améliorer la qualité des produits grâce à un meilleur suivi des process, optimiser les interventions par une meilleure analyse des indicateurs… », énumère-t-il.

Rendre les services plus pertinents

« L’Internet des objets n’en est qu’à ses débuts et doit encore bénéficier d’améliorations technologiques (interopérabilité, baisse des coûts, sécurité, etc.) pour attirer massivement les entreprises, pose Jean-Christophe Lecosse qui dirige le Centre national RFID. Mais cette technologie va prendre une nouvelle dimension avec le traitement et l’analyse des données en rendant les services proposés plus pertinents ».

 

« Il y a au minimum sur ce territoire une centaine de sociétés capables de se transformer grâce à l’objet connecté »

Jean-Christophe Lecosse, directeur du Centre national RFID

 

Créé à Rousset en 2008, à l’initiative de la Direction générale des entreprises (DGE) afin de favoriser le déploiement des technologies sans contact (RFID, NFC), le CNRFID a été retenu dernièrement par le gouvernement pour piloter l’IoT industriel et professionnel dans le cadre du plan Macron sur la Nouvelle France industrielle, qui flèche les domaines où la France a vraiment une carte à jouer au niveau mondial.

L’ex président du pôle de compétitivité Nov@log reste convaincu qu’« il y a au minimum sur ce territoire une centaine de sociétés capables de se transformer grâce à l’objet connecté. Et ce sont des PME car elles sont les seules à avoir la souplesse pour mettre en place la solution sur un périmètre restreint ».

Pourquoi la Provence est-elle en pointe sur ces sujets ?

Le groupe de travail IoT du pole SCS qui porte la rencontre du 31 janvier est aussi à l’initiative d’une étude sur l’IoT, réalisée avec le cabinet KPMG, qui offre un état des lieux du marché (volume, valeur, usages), de ses réalités industrielles (points de blocage à lever, pré requis à la croissance, facteurs clefs de succès) et des enjeux technologiques (autonomie, stockage, multifréquence, cryptage, miniaturisation…). Mais aussi une cartographie de l’écosystème IoT régional, qui révèle quelques expertises « précieuses » des entreprises du territoire sur des segments clefs.

« Ce territoire a une histoire particulière du fait de l’ancrage historique des pionniers de ces technologies, tels STMicroelectronics, Gemalto, Orange, IBM, HP… mais aussi d’une myriade de startups », défendait Fabienne de Toma, responsable projets et innovation du Pôle SCS à l’occasion d’un débat sur l’IoT dans le cadre de la convention d’affaires Top TIC organisée en octobre à la CCI à Marseille.

« Il a surtout une forte différenciation, par rapport à l’IoT Valley de Toulouse ou la Cité des objets connectés d’Angers : son expertise dans la sécurité et la couverture de toute la chaîne de valeur, de la puce et du capteur au big data et à l’analyse de la donnée en passant par la connectivité ».

Cette différenciation, ainsi que le poids de l’écosystème local (plus d’une centaine d’entreprises dont 44 startups), a sans doute joué dans la labellisation au réseau thématique IoT et Manufacturing French Tech, que le cluster, le CNRFID et l’accélérateur TheCamp (campus international d’innovation, et de formation, dédié à la ville de demain dont l’ouverture est prévue en 2017), ont obtenue en juillet dernier.

A.D

 


Le marché de l’IoT ?

Selon l’étude réalisée par le pôle SCS, l’explosion des usages à venir sur le marché sera tirée par de nouveaux segments de produits qui s’éloigneront rapidement des traditionnels objets connectés qui représentent aujourd’hui 60 % du marché en volume (TV, Tablettes, Smartphones et PC).

Le rapport de force entre objets connectés traditionnels et nouveaux objets connectés devrait s’inverser d’ici 2020.

« Dans l’état actuel des expectatives autour de l’IoT, il est important de préciser que les études en termes de perspectives de croissance du volume des objets connectés à horizon 2020 varient du simple au double selon les instituts. Notons cependant que cette évolution connaitra une croissance en volume de l’ordre de +100 % à + 400 % d’ici 2020 ».

En France, les activités liées directement à l’IoT sont estimées à 10 Md€ en 2016.