L’équipe de l’association TEAM Henri-Fabre a initié des échanges avec des Instituts de recherche technologique. Objectifs : échanger les feuilles de route technologiques, renforcer les complémentarités et plus si affinités … En vue : un projet autour des nano-revêtements anticorrosion avec les industriels du territoire.

 

Les équipes du projet Henri-Fabre ont notamment rencontré fin avril des représentants de l’Institut de recherche technologique Matériaux Métallurgie et Procédés (IRT M2P) de Metz, l’un des 8 centres de ressources labellisés par l’État et financés à parité égale par les Investissements d’avenir et les industriels.

Installée en 2013 par Geneviève Fioraso, alors ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, la Fondation de coopération scientifique de Moselle (statut qui leur permet notamment d’obtenir un agrément Crédit impôt recherche) couvre l’ensemble de la chaîne de production des matériaux (procédés innovants en traitement de surface, assemblage multimatériaux, production de composites à haute cadence…) pour la plupart des secteurs industriels : aéronautique, automobile, défense, énergie, ferroviaire…

Complémentarité à tous niveaux

En apparence très proches sur les thématiques et dans leur volonté d’allier l’industriel et le chercheur, un point crucial sépare les IRT du projet Henri-Fabre. M2P, comme ses 7 homologues, intervient sur des sujets de recherche plus en amont, sur des niveaux de TRL* entre 4 et 6 correspondant au stade de la fabrication d’un démonstrateur en laboratoire à celle d’un prototype.

Le projet Henri-Fabre héberge pour sa part des projets qui sont sur les dernières phases d’innovation au point de raccordement industriel, autrement dit des technologies prêtes pour la mise sur le marché.

 « L’idée était  d’échanger sur les grands axes de nos feuilles de route technologiques et de connaître les moyens et les ressources disponibles de l’autre afin d’éviter les redondances et de favoriser les complémentarités. On peut tout à fait envisager de se donner respectivement accès à nos plateformes technologiques », avance Philippe Trouillet, le directeur opérationnel Mécanique Matériaux Procédés au sein de l’association TEAM Henri Fabre (Technologies and Expertise in Advanced Manufacturing).

Toulouse et Nantes ?

La rencontre a surtout permis de valider que les deux structures travaillaient sur des axes technologiques complémentaires. Un premier sujet d’intérêt commun émerge d’ores et déjà : EDF a présenté récemment aux membres de Henri-Fabre un projet de développement de nano-revêtements anticorrosion monté dans le cadre de l’IRT de Metz. Ce projet est susceptible d’intéresser plusieurs industriels du projet Henri-Fabre (Airbus Helicopters et DCNS par exemple).

Dans le même esprit, l’équipe TEAM Henri-Fabre a reçu plus récemment l’IRT Saint-Exupéry de Toulouse, qui porte sur des projets et plateformes autour de l’aéronef du futur. Un échange sera également prochainement organisé avec l’Institut Jules Verne à Nantes, pièce maîtresse de la Manufacturing Valley, berceau des nouvelles technologies de production dans les domaines de l’aéronautique, du naval, des énergies marines et de l’automobile.

Alors qu’une rallonge de 10 Md€ doit être votée cet été pour les Investissements d’avenir, le comité d’experts chargé de l’évaluation des IRT a salué leur effet de levier : selon un bilan établi mi 2015, ils avaient permis de mobiliser 340 M€ du secteur privé pour 200 millions de fonds publics. Les auditeurs estiment néanmoins nécessaire de mieux les coordonner, notamment sur certains sujets transversaux comme la fabrication additive.

 A.D

*Les Technology Readiness Level qualifient le degré de maturité d’une technologie sur une échelle de 1 à 9.

Quelles sont les thématiques des 8 IRT en France

Nanoelec à Grenoble (nanoélectronique)

IRT Saint-Exupéry, à Toulouse (aéronautique, espace et systèmes embarqués)

Bioaster à Lyon et Paris (microbiologie et infectiologie)

IRT M2P à Metz (performances des matériaux et procédés)

Railenium à Valenciennes (ferroviaire)

IRT Jules Verne à Nantes (méthodes de production avancées

SystemX à Saclay (ingénierie numérique des systèmes)

IRT B-com à Rennes (technologies numériques)

 

 

 

L’équipe de l’association TEAM Henri-Fabre a initié des échanges avec des Instituts de recherche technologique. Objectifs : échanger les feuilles de route technologiques, renforcer les complémentarités et plus si affinités … En vue : un projet autour des nano-revêtements anticorrosion avec les industriels du territoire.

 

Les équipes du projet Henri-Fabre ont notamment rencontré fin avril des représentants de l’Institut de recherche technologique Matériaux Métallurgie et Procédés (IRT M2P) de Metz, l’un des 8 centres de ressources labellisés par l’État et financés à parité égale par les Investissements d’avenir et les industriels.

Installée en 2013 par Geneviève Fioraso, alors ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, la Fondation de coopération scientifique de Moselle (statut qui leur permet notamment d’obtenir un agrément Crédit impôt recherche) couvre l’ensemble de la chaîne de production des matériaux (procédés innovants en traitement de surface, assemblage multimatériaux, production de composites à haute cadence…) pour la plupart des secteurs industriels : aéronautique, automobile, défense, énergie, ferroviaire…

Complémentarité à tous niveaux

En apparence très proches sur les thématiques et dans leur volonté d’allier l’industriel et le chercheur, un point crucial sépare les IRT du projet Henri-Fabre. M2P, comme ses 7 homologues, intervient sur des sujets de recherche plus en amont, sur des niveaux de TRL* entre 4 et 6 correspondant au stade de la fabrication d’un démonstrateur en laboratoire à celle d’un prototype.

Le projet Henri-Fabre héberge pour sa part des projets qui sont sur les dernières phases d’innovation au point de raccordement industriel, autrement dit des technologies prêtes pour la mise sur le marché.

 « L’idée était  d’échanger sur les grands axes de nos feuilles de route technologiques et de connaître les moyens et les ressources disponibles de l’autre afin d’éviter les redondances et de favoriser les complémentarités. On peut tout à fait envisager de se donner respectivement accès à nos plateformes technologiques », avance Philippe Trouillet, le directeur opérationnel Mécanique Matériaux Procédés au sein de l’association TEAM Henri Fabre (Technologies and Expertise in Advanced Manufacturing).

Toulouse et Nantes ?

La rencontre a surtout permis de valider que les deux structures travaillaient sur des axes technologiques complémentaires. Un premier sujet d’intérêt commun émerge d’ores et déjà : EDF a présenté récemment aux membres de Henri-Fabre un projet de développement de nano-revêtements anticorrosion monté dans le cadre de l’IRT de Metz. Ce projet est susceptible d’intéresser plusieurs industriels du projet Henri-Fabre (Airbus Helicopters et DCNS par exemple).

Dans le même esprit, l’équipe TEAM Henri-Fabre a reçu plus récemment l’IRT Saint-Exupéry de Toulouse, qui porte sur des projets et plateformes autour de l’aéronef du futur. Un échange sera également prochainement organisé avec l’Institut Jules Verne à Nantes, pièce maîtresse de la Manufacturing Valley, berceau des nouvelles technologies de production dans les domaines de l’aéronautique, du naval, des énergies marines et de l’automobile.

Alors qu’une rallonge de 10 Md€ doit être votée cet été pour les Investissements d’avenir, le comité d’experts chargé de l’évaluation des IRT a salué leur effet de levier : selon un bilan établi mi 2015, ils avaient permis de mobiliser 340 M€ du secteur privé pour 200 millions de fonds publics. Les auditeurs estiment néanmoins nécessaire de mieux les coordonner, notamment sur certains sujets transversaux comme la fabrication additive.

 A.D

*Les Technology Readiness Level qualifient le degré de maturité d’une technologie sur une échelle de 1 à 9.

Quelles sont les thématiques des 8 IRT en France

Nanoelec à Grenoble (nanoélectronique)

IRT Saint-Exupéry, à Toulouse (aéronautique, espace et systèmes embarqués)

Bioaster à Lyon et Paris (microbiologie et infectiologie)

IRT M2P à Metz (performances des matériaux et procédés)

Railenium à Valenciennes (ferroviaire)

IRT Jules Verne à Nantes (méthodes de production avancées

SystemX à Saclay (ingénierie numérique des systèmes)

IRT B-com à Rennes (technologies numériques)