La TEAM Henri-Fabre a ficelé le volet emploi-formation du projet, auquel a contribué  plus d’une trentaine de partenaires, parmi lesquels industriels, collectivités locales, services de l’État, acteurs de la formation et de l’emploi. Le dossier va faire l’objet d’un dépôt auprès du Programme Investissements d’avenir. 

Une gageure et une lourde responsabilité. Cerner les besoins et les attentes des entreprises en termes de formation et d’emploi en vue de bâtir une offre de services collective qui tienne compte de l’approche inter et multifilières du projet Henri-Fabre, réponde à plusieurs enjeux (relever le niveau de compétences des entreprises pour dynamiser le territoire, accompagner les transitions industrielles), soit capable d’adresser des publics et profils très divers (jeunes et étudiants, salariés, demandeurs d’emploi, entreprises et dirigeants), et de proposer des modules de formation flexibles modulables et mixtes (distance et présentiel). Le tout dans un paysage industriel en recomposition (co-innovation, matériaux, digitalisation, entreprise étendue, optimisation énergétique etc.) amenant les industriels à revoir leurs process et à faire évoluer leur organisation vers plus d’agilité et de flexibilité.

Jean-Marie Trabucco, qui pilote le groupe de travail « Emploi-Formation Henri-Fabre », reconnaît que l’exercice n’est pas aisé.

« Les objectifs sont clairs : monter en compétences les entreprises du territoire, les préparer à anticiper et accueillir les évolutions technologiques, mettre en œuvre des solutions de formation adéquates. La difficulté est de faire émerger chez un chef d’entreprise des besoins sur une vision à 5 ans alors que son quotidien est obscurci par des préoccupations de très court terme. Sur les technologies et l’évolution des outils, tous sont convaincus que ce sont des directions vers lesquelles il faut aller mais rares sont ceux qui ont une idée précise. Dans l’immédiat, ils ont une difficulté de recrutement pour demain, un besoin de formation pour la semaine prochaine ».

50 entreprises

Pour plancher sur une « stratégie de déploiement du projet Henri-Fabre sur les questions emploi – formation », le cabinet Katalyse a mené des entretiens avec une cinquantaine d’entreprises, des représentants des branches industrielles, des acteurs de l’emploi et de la formation et des partenaires publics. Le groupe de travail était chargé de dimensionner le marché, proposer un modèle économique, et plancher sur l’organisation et la gouvernance.

« On n’a pas des solutions de formation sur étagères. Tout reste à construire mais on part d’orientations partagées pour affiner le plan d’actions. Neuf mesures à la temporalité différente ont été priorisées », insiste Jean-Marie Trabucco.

Parmi les thématiques des formations envisagées figurent notamment le prototypage rapide, la fabrication additive, l’e-maintenance, le big data, l’Internet des objets, avec la « volonté de développer, dans un premier temps (2016-2018), une offre de formation adaptée aux nouveaux projets industriels comme les dirigeables et les drones » (réalité virtuelle, maintenance d’aéronefs).

10 M€

Le financement de l’ensemble a été estimé à 10 M€ sur cinq ans sachant que le dossier est éligible au PIA (programme d’investissements d’avenir), ce qui permettra de complèter les apports de la Région et des partenaires privés (essentiellement les adhérents de l’IUIMM), à hauteur d’un tiers chacun (État, Région et privé).

« On prévoit de ficeler le dossier pour être présentable au PIA en milieu d’année et être en mesure de travailler de façon consistante début 2017 », assure le vice-président Learning Management chez Airbus Helicopters.

 A.D

La TEAM Henri-Fabre a ficelé le volet emploi-formation du projet, auquel a contribué  plus d’une trentaine de partenaires, parmi lesquels industriels, collectivités locales, services de l’État, acteurs de la formation et de l’emploi. Le dossier va faire l’objet d’un dépôt auprès du Programme Investissements d’avenir. 

Une gageure et une lourde responsabilité. Cerner les besoins et les attentes des entreprises en termes de formation et d’emploi en vue de bâtir une offre de services collective qui tienne compte de l’approche inter et multifilières du projet Henri-Fabre, réponde à plusieurs enjeux (relever le niveau de compétences des entreprises pour dynamiser le territoire, accompagner les transitions industrielles), soit capable d’adresser des publics et profils très divers (jeunes et étudiants, salariés, demandeurs d’emploi, entreprises et dirigeants), et de proposer des modules de formation flexibles modulables et mixtes (distance et présentiel). Le tout dans un paysage industriel en recomposition (co-innovation, matériaux, digitalisation, entreprise étendue, optimisation énergétique etc.) amenant les industriels à revoir leurs process et à faire évoluer leur organisation vers plus d’agilité et de flexibilité.

Jean-Marie Trabucco, qui pilote le groupe de travail « Emploi-Formation Henri-Fabre », reconnaît que l’exercice n’est pas aisé.

« Les objectifs sont clairs : monter en compétences les entreprises du territoire, les préparer à anticiper et accueillir les évolutions technologiques, mettre en œuvre des solutions de formation adéquates. La difficulté est de faire émerger chez un chef d’entreprise des besoins sur une vision à 5 ans alors que son quotidien est obscurci par des préoccupations de très court terme. Sur les technologies et l’évolution des outils, tous sont convaincus que ce sont des directions vers lesquelles il faut aller mais rares sont ceux qui ont une idée précise. Dans l’immédiat, ils ont une difficulté de recrutement pour demain, un besoin de formation pour la semaine prochaine ».

50 entreprises

Pour plancher sur une « stratégie de déploiement du projet Henri-Fabre sur les questions emploi – formation », le cabinet Katalyse a mené des entretiens avec une cinquantaine d’entreprises, des représentants des branches industrielles, des acteurs de l’emploi et de la formation et des partenaires publics. Le groupe de travail était chargé de dimensionner le marché, proposer un modèle économique, et plancher sur l’organisation et la gouvernance.

« On n’a pas des solutions de formation sur étagères. Tout reste à construire mais on part d’orientations partagées pour affiner le plan d’actions. Neuf mesures à la temporalité différente ont été priorisées », insiste Jean-Marie Trabucco.

Parmi les thématiques des formations envisagées figurent notamment le prototypage rapide, la fabrication additive, l’e-maintenance, le big data, l’Internet des objets, avec la « volonté de développer, dans un premier temps (2016-2018), une offre de formation adaptée aux nouveaux projets industriels comme les dirigeables et les drones » (réalité virtuelle, maintenance d’aéronefs).

10 M€

Le financement de l’ensemble a été estimé à 10 M€ sur cinq ans sachant que le dossier est éligible au PIA (programme d’investissements d’avenir), ce qui permettra de complèter les apports de la Région et des partenaires privés (essentiellement les adhérents de l’IUIMM), à hauteur d’un tiers chacun (État, Région et privé).

« On prévoit de ficeler le dossier pour être présentable au PIA en milieu d’année et être en mesure de travailler de façon consistante début 2017 », assure le vice-président Learning Management chez Airbus Helicopters.

 A.D